50 ans, ça se fête....

Comme dirait Gauvain, "J'me souviens comme si c'était hier, du jour où on s'est rencontrées", c'est pas un jour d'hiver, non, juste d'automne bien avancée, "j'me souviendrai bien sûr aussi, que ce coup d'fil à tout changé, et Alzheimer peut s'accrocher, ça tomb'ra jamais dans l'oubli..." Pas un appel de Renaud (quoique que notre débarquement chez sa Môman et son Pôpa restera graver dans nos mémoires, hein Pig et les cousins-cousines !), non, à celle qui allait dev'nir une de mes meilleures amies...

C'était l'automne 1995. Je cherchais un chiot Terre-Neuve pour l'anniversaire d'Antoine (avec son accord). J'étais tombée sur une petite annonce dans un petit journal "Vends chiots croisés Terre-Neuve 500F". J'avais appelé par curiosité, histoire de savoir si ce n'était pas à l'autre bout du département.

Une p'tite dame m'avait dit de la rappeler, car une personne devait passer dans la journée voir le dernier chiot qui lui restait. Que cherchait-on, mâle ou femelle ? En fait, je n'avais aucune consigne à ce sujet, Le chiot qui restait à placer avec le bout des pattes blanches. Même si je ne "connaissais" les Terre-neuve qu'en noir, comme j'étais avertie qu'il n'était pas pure race, la présence d'un peu de blanc ne me choquait pas outre mesure.

Quelques jours plus tard, après un nouvel appel, nous convenions d'un rendez-vous pour que je puisse voir à quoi ressemblait ce chiot à "petits bouts de pattes blancs". Je débarquais à Villaines les Rochers pour la première fois de ma vie. Découvrais une maison avec plein d'jeunes dedans. Et une grosse toutoune blanche et noire (oui, blanche et noire), façon gros Setter anglais ou Landseer miniature, au choix. Avec 3 chiots à ses basques. Un bébé noir avec une tache blanche au poitrail. Un autre avec juste les pieds blancs (le chiot qui nous était destiné, j'imagine). Et le dernier, une grosse boule de  poils noire avec de loooongues chaussettes blanches et un magnifique collier blanc qui me fait littéralement craquer... Pourquoi que c'est pôs çuui-là qui est pour nous, sniiiiiif !

"Les deux premiers chiots sont des femelles. Elles sont déjà réservées. Et donc, celui que vous pourriez prendre, c'est le mâle avec ses pattes blanches". Mon chouchou, quoi ! Je passerais la soirée, et de nombreux autres moments dans les semaines qui suivront, à câliner Belle, Lypsie, Chaussette et leur petit frère. "Comment penses-tu l'appeler ? Nous on l'avait surnommé L'Gringo" (bon, suis pas sûre qu'on se soit tutoyés si vite, mais ça n'a pas pris des lustres non plus tant ce petit couple m'était sympathique). "ben en fait, dès que tu m'as au téléphone la toute première fois qu'il avait de petits bouts de pied blancs, j'avais envisagé de l'appeler... Chaussettes, comme dans Danse avec les Loups".

Delphine et Franck, puisque c'étaient eux, allaient donc se retrouver pendant plusieurs semaines avec 2 chiots au même nom, hi hi hi. Sauf que non, parce que leur ami qui leur avait réservé la petite Chaussette s'était désisté, et ils avaient fini par opter de la garder avec Belle. Et la petite chienne aux immenses oreilles, avait alors hérité du nouveau nom de Leïa, en référence aux "macarons" de la princesse du même nom. Au moins pour ses premières années de vie...

Les semaines ont passées, j'allais voir notre chiot très régulièrement, et ai donc rapidement sympathisé avec ses éleveurs et leurs nombreux amis. Chaussettes est ensuite allé rejoindre Antoine à Lyon, mais je les rejoignais pour des week-end prolongés et les vacances.

Au fil des ans, avec Chaussettes, seule ou accompagnée,  j'ai pas mal voyagé à travers la France.

Ca faisait un peu dans la série des Martine : Chaussettes au camping au lac d'Annecy, Chaussettes sur les plages bretonnes, Chaussettes surveille le Gypaète barbu, Chaussettes animateur nature.

Le chien d'une vie, ce gros toutou. Un sacré cadeau qeu m'ont fait Delphine et Franck puisqu'au final, les chiots nous ont été offert, ils ont refusé qu'on les leur paie !

Je donnais régulièrement de ses nouvelles à Delphine et Franck, et allais les voir aussi, dès que Chaussettes était avec moi. En 1998, alors que j'avais emménagé définitivement chez lui quelques mois plus tôt, Antoine mettait fin à notre relation. Mais comme il considérait que Chaussettes m'était plus attaché qu'à lui, il m'a confié son toutou. Nous sommes retournés vivre en Touraine, et Chaussettes revoyait régulièrement sa mère et sa soeur, et leur jardin qui pique... 

Plus ponctuellement, Delphine recevait un peu de nouvelles de Lypsie

A l'occasion, Delphine et Franck me gardait Bubulle, mon poisson rouge, quand je montais chez mes parents. C'est alors que j'avais laissé la porte de ma voiture ouverte pour descendre son aquarium qu'un chat du voisinage est monté dedans. Un beau chat gris fumé, sur lequel nous lorgnions, Delphine et moi, car il n'avait pas le droit de rentrer chez lui et n'était pas vraiment nourri à sa faim. Mais je ne m'apercevrais de sa présence qu'une fois arrivée à mon domicile. 

Le lendemain, j'appelais mon amie pour la prévenir que ce fameux chat était chez moi, que je n'aurais personnellement pas le temps de repasser le déposer, mais que si elle prévenait ses voisins, et s'ils pouvaient venir le rechercher, j'essaierais de me rendre disponible.

Réponse téléphonique des voisins quelques minutes plus tard, alors que je n'avais même pas eu le temps de leur expliquer que je prenais le train dans la foulée pour monter dans le Nord : "Gardez-le chez vous, vous nous le ramènerez quand vous viendrez à Villaines". Le chat était dont venu dans le Nord avec moi. Et à mon retour, ce n'est que quelques temps plus tard que je n'ai pu revenir sur Villaines, mais ses propriétaires n'étant pas plus pressés de le récupérer, Gamin a fini sa vie à mes côtés... avec la totale approbation de Delphine et son tit mari, hi hi hi !

En 2000, changement radical, je trouve le boulot de ma vie en Picardie. Je migre donc avec chat et chien dans un village près de Laon. Je suis un peu déchirée de laisser une nouvelle fois mes amis tourangeaux. Mais mon logement est sympathique, le village bucolique, l'équipe d'animateur nature au top, et je m'éclaterais au fil de ces années picardes, non sans descendre au moins une fois par an en Touraine revoir ma topine Delphine. Chaussettes et Gamin sont bien évidemment de chaque voyage.

De leur côté, la vie des mes amis est un peu chamboulée aussi, car voilà que débarque leur petite Léa, a qui on décèlera sur le "tard" un problème cardiaque, qui aurait pu lui être fatale à la naissance. En sursis, elle sortira vainqueur de son opération, à notre grand soulagement.

Mais avec une petite Léa à 2 pieds, il devenait un peu gênant d'avoir une grosse toutoune répondant au nom de Leïa, la soeur de mon Chaussettes sera donc rebaptisée... Fraggle, qui lui ira bien également...

Bon, manque de "pot" pour Delphine, l'ami Franck qui peinait à trouver un boulot stable jusqu'ici, en trouvera un rapidement après la naissance de Léa, mais... qui l'enverra en mission par-delà les frontières, laissant seule Delphine à gérer la tite Léa assez régulièrement pour de longues durées...

Quelques années plus tard, Léa sera rejoint par Elouan, puis par Maëlo.

Belle se sauvant assez régulièrement, et posant quelques soucis de voisinage, nous avions convenus avec Delphine que je la prendrais en pension quelques mois. La grosse toutoune blanche est donc venue vivre dans mon appartement picard. 

De prime abord, tout se passait bien, elle n'avait eu aucun mal à repasser de la vie de jardin à la vie en appartement. Il aurait juste fallu que je me souvienne que Belle avait parfois un instinct de chasse. Enfin, c'est ce que j'ai supposé. Car par un après-midi, ma voisine m'a appelée au boulot pour me prévenir que la chienne boîtait sur la route. Alors qu'elle était sensée être dans mon logement, au premier étage...

Sauf qu'il faisait chaud, j'avais laissé la porte-fenêtre du balcon ouvert, et visiblement, Belle s'était sauvée en sautant. Résultat : une jolie fracture à la patte, avec la pose de plaque de fer pour la réduire à la clé.

Lorsque je prévenais Delphine des exploits de sa chienne, elle avait pris en charge les frais de chirurgie. Malgré les séquelles de boiteries potentielles annoncées initialement par le vétérinaire, au bout de quelques semaines de convalescence, la chienne de mes amis se retapait correctement.

Au point qu'un jour d'orage, où la persienne était fermée, mais la porte entrouverte, Belle était parvenue à soulever le "volet" et avait remis son plongeon au programme du jour. Ben oui,elle avait aussi peur des orages, la Belle. La plaque avait bougé, l'os en avait repris un coup, mais il n'y avait pas d'opération possible, il fallait laisser au repos.

Belle s'y était faite. Elle était finalement repartie chez ses maîtres sur ses 4 pattes sans boîterie. Mais quelques années plus tard, elle allait de nouveau fuguer et sera portée disparue plusieurs jours. Ce n'est que quelques jours plus tard, après avoir passé une annonce dans le journal qu'un routier préviendra Delphine d'avoir vu le corps d'un gros chien blanc dans un fossé à quelques encablures de chez eux.

La longue vie de Belle aura été fauchée par un véhicule. Delphine souhaitera attendre quelques temps avant de reprendre un chien pour tenir compagnie à Fraggle...

De mon côté, Belle repartie, je me disais que je me remettrais bien à chercher un deuxième Terre-Neuve pour prendre gentillement le relais de mon ours qui approchait des 9 ans. Il m'avait fait un retournement d'estomac qui avait failli lui être fatal, s'en était remis comme un chef même si un peu amoindri côté coeur. Je me disais qu'avoir un jeune à former pourrait lui être bénéfique.

Mais j'étais catégorique, mon deuxième ours, mâle ou femelle, aurait lui aussi des chaussettes blanches, et idéalement un collier blanc aussi. Ou je n'en prendrais point...

Plusieurs annonces m'ont été proposées, mais les chiots n'avaient que de ridicules chaussons blancs. Moi je voulais de vraies chaussettes. 

Un jour, je découvrais une annonce pour une chienne croisée Terre-Neuve à donner dans le sud de la France. Elle ressemblait beaucoup à Chaussettes. Mais avait un je ne sais quoi qui avait fait que je n'avais pas appeler immédiatement. J'avais transmis l'info à Delphine, qui elle recherchait une chienne impérativement. mais elle était réticente à prendre une chienne adulte à cause des enfants en bas âge.

L'annonce était quelque peu tombée aux oubliettes.

Un chiot était disponible en Alsace. Je profitais d'une expédition de mon compagnon d'alors dans cette région pour aller voir ce chiot potentiel. Mais j'étais un peu réticente quant au prix, et j'avais de nouveau en tête cette fameuse chienne qui ressemblait tant à mon Chaussettes côté marquage.

J'appelais alors sa propriétaire, qui m'annonçait qu'elle était toujours disponible, m'organisait avec elle pour aller la voir la semaine suivante, et annulait ma visite au chiot alsacien.

Rebondissement, de retour chez nous, la propriétaire qui avait prévenu sa voisine que sa chienne allait changer de famille, m'appelait pour me dire que ses voisins souhaitaient adopter la chienne, et donc, elle leur donnait priorité car ainsi, elle pourrait la revoir plus facilement. j'en convenais tout à fait.

Et reprenais donc mes recherches

En parallèle, j'avais trouvé l'annonce d'un chiot LOF vendu au rabais à cause d'une mâchoire trop petite, alors qu'il avait les marquages que je recherchais. Lorsque j'avais appelé l'éleveur pour savoir quand je pouvais venir le voir, il m'avait dit que ses clients venaient rarement voir ses chiots, que si je voulais le chien en question, il fallait que je lui envoie rapidement un chèque de réservation, car lui ne serait disponible pour m'accueillir si je le souhaitais réellement que plusieurs semaines plus tard.

J'avais donc cédé et envoyé le chèque avant d'aller voir le chiot...  non sans interrogation.

C'était sans compter le nouvel appel de la propriétaire de la chienne dans le sud de la France. Ses voisins renonçaient à la prendre. Étais-je toujours intéressée ?

Ma foi oui, je viendrais donc la voir le week-end suivant. Et c'est ainsi qu'Ulysse, qui allait devenir Elypse, est entrée dans notre vie, à Chaussettes et à moi.

Mais elle allait être rapidement rejointe par Virgule, le petit chiot rétrognathe, puisque son éleveur avait encaissé mon chèque de réservation et que si je me désistais, je n'étais pas remboursée...

Après tout, même si j'espérais la plus longue vie possible à mon vieux Chaussettes, il avait presque déjà 9 ans, âge déjà bien honorable pour un chien géant, beaucoup de chiens LOF n'atteignent pas cet âge, vivre pendant 2-3 ans à 3 chiens devait être possible. Bon, pour le coup, Chaussettes s'en est allé à l'aube de ses 14 ans, à ma grande "joie".

Virgule était le chouchou de Franck, malgré les kilomètres qui nous séparaient. Mais Elypse n'en pinçait que pour mon vieux Chaussettes. Et ce qui n'était jamais arrivé arriva. A 10 ans, Chaussettes trouva le mode d'emploi pour faire les bébés. Quand j'annonçais la nouvelle à Delphine, elle était persuadée d'avance que la saillie fonctionnerait. Et Léa avait prédit du haut de ses quelques années, qu'il y aurait une biscotte dans le tiroir.

Le nom de leur éventuelle future chienne était donc tout trouvé. Effectivement, il y a bien eu une Biscotte. Mais aussi une Aïoli, une Anouk, une Acadie, un Alf et un Abruzzes. Aîoli, née avec une légère malformation des pattes arrières, et Anouk, toute blanche au seul masque noir, ne répondant pas trop aux attentes du modéle Terre-Neuve, étaient en sursis. Mais quand Delphine et Franck ont vu la boule de poils blanche, elle leur a fait immédiatement pensé à Belle, sa grand-mère, et me l'ont réservée aussi. Biscotte ne partirait pas seule. Et Aîoli a du son salut à l'acharnement de mon ASV à me convaincre que ses jambes pourraient se rétablir.

Finalement, après quelques rebondissements sur la réservation des autres chiots, je décidais à mon tour de garder cette rejeton de mon Chaussettes, et suis passée en moins d'un an, de 1 Terre-Neuve de Pacotille à 4.

Et comme cela ne suffisait pas, mes amis tourangeaux ont réussi à me refourguer une nouvelle minette sur les bras.

En fait, à peu près en même temps que la naissance des chiots, mes voisins anars essayaient de refiler une portée de chatons née chez eux dans leur jardin. Il y avait parmi les bébés une minette à poils longs, qui avait tapé dans l'oeil d'amis de Delphine. Elle m'avait demandé si j'avais la possibilité de prendre la petite en famille d'accueil le temps qu'ils viennent chercher Biscotte et Anouk.

Pas de soucis. Sauf que le chaton né dans un jardin, à peine manipulé, ne s'est montré nullement perturbé par mes 3 Terre-neuve adultes et mes 6 chiots, poussant l'espièglerie jusqu'à aller piquer les croquettes au nez et à la moustache des chiots.

Comme la petite "Lynx" s'était visiblement bien acclimatée chez moi, ç'eût été dommage de la déporter en Touraine, elle devait rester ici.

Et donc Broussaille est rentrée définitivement dans ma vie à cause de Delphine et Franck. Ceci dit, ma Broussaille n'est pas sans me rappeler leur Gaïa, minette à poils longs également ! 

L'élevage de ces 6 Binbins a été très enrichissante. J'ai pu les faire fréquenter l'école du chiot au moins quelques séances avant qu'ils ne rejoignent leur famille. Alf, Anouk et Biscotte sont restés plus longtemps en attendant le retour de vacances de leurs familles.

Bizarrement, là où à la maison Anouk était la plus à  l'aise et Biscotte un peu sur la réserve, quasi dès leur départ chez Delphine, les rôles se sont inversés.

Heureusement Anouk a su trouver du réconfort auprès de sa Tata Fraggle...

Je n'ai pas trop à me plaindre, si en dehors de Delphine et Franck, je n'ai jamais eu beaucoup de nouvelles de mes chiots, ils sont tous tombés dans de bonnes familles. Et ont tous eu une relative longue vie; même si aucun n'a atteint le record paternel, malheureusement.

Acadie est partie la première, et c'est Anouk qui a fermé le cortège, quelques mois après ma chère Ravioli.

Avec Delphine, nous avions espéré que mon gros Bidule saillisse non pas Aîoli, deux prognathes, ca faisait un peu beaucoup, mais Biscotte, pour avoir une descendance de notre Belle et de notre Chaussettes respectif. 

Mais malheureusement lors de nos différentes tentatives, que ce soit chez elle ou chez moi, Virgule n'était jamais parvenu à conclure tant que Biscotte était en âge d'avoir une portée. Et il n'a pas atteint l'âge de 10 ans pour réitérer l'exploit tardif de Chaussettes sur une chienne plus jeune...

La lignée des Pacotille s'est donc éteinte officiellement...

Delphine et moi sommes passées aux Terre-Neuve LOF.

J'ai sauté le pas malgré moi, très rapidement après le départ de Virgule.Trop vite peut-être, car j'ai eu un peu de mal à adopter pleinement mon cadeau imprévu. Oui, cadeau. Car je n'envisageais pas reprendre un chien si rapidement, donc.

Sauf qu'à Lyon, Christine, du club TN69, club que nous avions fréquenté en 1997-98 avec Chaussettes, et dont j'avasi retrouvé la trace du moniteur quasi 10 ans plus tard, avait vu un chiot Terre-Neuve au refuge où elle est bénévole. Chiot noir et blanc, qui avait immédiatement fait penser à Fréderik, le fameux moniteur, que ce chiot de 7 mois devait impérativement rejoindre ma tribu de pacotille, même si j'étais réticente de prendre un mâle aussi "âgé" à cause de Bilou, l'Akita américain que j'avais récupéré en 2009, potentiellement réactif envers les chiens étrangers.

Qu'à cela ne tienne, tonton Fred m'a harcelée toute la journée, et une bonne partie de la soirée, tant est si bien que j'ai fini par céder. D'autant plus que ce perfide ami avait monté un guet-append parmi mes amis, Franck et Delphine compris, au travers des forums et réseau sociaux, pour collecter des fonds pour couvrir les frais d'adoption. La mobilisation avait été telle que le petit bonhomme avait aussi eu un petit pécule qui m'a permis d'assurer les premiers frais vétérinaires.

Bref, mes amis tourangeaux -notamment-, sont donc propriétaires d'un morceau de mon nouveau "pacotille", rebaptisé Iceland.

De son côté, quelques mois après l'arrivée d'iceland, Delphine a accueilli sa première Terre-Neuvette LOF, née le même jour qu'elle, à plusieurs années d'écart toutefois. La "petite" Ixelle est donc entrée dans sa vie.

Comme Delphine est marraine de mon Tit Land, il était inconcevable que je ne sois pas la marraine de son Ixelle.

Bon, à distance durant ses premières années de vie, vu que je vivais depuis 2006 en Bourgogne. Mais depuis 2015, les aléas professionnels m'ont fait revenir en Touraine. Je revois donc régulièrement, et ma topine Delphine, et son Ixelle.

Depuis quelques mois, j'embarque même la belette aux entraînements d'attelage, histoire de lui proposer de nouvelles activités. et j'avoue qu'à défaut de pouvoir emmener Iceland à l'eau, comme Ixelle aime bien l'eau, elle, ça me démange de l'emmener au travail à l'eau. Mais le hic est que je fais déjà quasi 2 fois une heure de route pour aller à l'attelage le samedi, si je l'inscrivais au travail à l'eau, ça m'obligerait à retourner sur l'agglomération tourangelle le dimanche matin, avec de nouveau 2 fois une heure de route, ça me freine sérieusement financièrement.... sniiif !

Si avant même sa naissance, moi j'avais envisagé de marier Ixelle avec Ewoud, le magnifique toutou de mon topain Fred, histoire d'avoir un rejeton de lui, Delphine envisageait vaguement d'avoir des petits entre Iceland et Ixelle. 

Pour le moment, si Iceland a pu avoir des occasions de s'accoupler avec la toutoune de mon amie, visiblement, ça n'a pas été concluant... Et comme la boulette a 5 ans désormais, le créneau est loupé, tant pire pour toi mon Tit Land, c'est crop tard !

Bon, ceci dit, moi je n'ai pas les moyens de reprendre un chiot Terre-Neuve, voire un chien tout court pour le moment, et Delphine et Franck ont adopté de leur côté une razmoket moldave, en plus de 2 ponettes, donc, pour eux non plus, ce n'est pas l'idéal...

Faudra trouver un autre cadeau de niversaire pour les 50 ans de ma topine, tiens ! Comment ça, le roman de sa vie Terre-neuvienne à mes côtés suffira ? Avec plein de photos souvenirs, alors !

Carioline le 04 mai 2018

Dis, Elouan, une section de sauvetage nautique sur Nouâtre, ça ne te dirait pas, hi hi hi !