On est le 1er septembre...

Non, ce n'est pas la rentrée qui approche qui me rend mélancolique, ni l'approche indéniable du prochain automne... Il y a juste que depuis 14 ans, ce premier septembre est important à mes yeux. Car le 1er septembre 1995, c'est un toutou formidable qui pointait le nez. Il ne faisait pas partie des trois premiers-nés sensés être épargnés, mais ses marquages blancs originaux allaient lui valoir la vie sauve, à l'instar de deux autres de ses soeurs, noires elles... Et ce toutou exceptionnel allait partager ma vie un long moment.

 

Tu aurais pu avoir 15 ans aujourd'hui, mon regretté Chaussettes, si tu n'étais pas parti à l'aube de tes 14 ans. Tu as vécu pleinement ta longue vie, et je ne regrette aucun des moments passés à tes côtés. Ton décès aura été la seule peine que tu m'auras donné, même si j'ai eu la chance de te garder si longtemps en relative bonne santé tes dernières journées...

En ce jour particulier, je me rappelle avec nostalgie, les moments passés à tes côtés. Les frayeurs, avec ta piro de ta première année, tes deux retournements d'estomac, qui n'ont pas réussi à te faire passer dans l'au-delà. Les joies, surtout, les deux amis que tu m'as offert en Delphine et Franck, ta complicité pendant mes animations-nature, tes voyages en train que tu appréciais tant, en bateau sur le lac d'Annecy, ou plus communément, dans ta chère voiture... Tes piètres exploits en club de travail à l'eau. Tes séjours en camping où tu refusais de te mettre sous la tente ou dans la caravane. Nos balades à travers les campagnes françaises. Le jour où tu as suivi un cours d'informatique à mes côtés. La surprise d'une saillie tardive... Oui, je pourrais une nouvelle fois m'étendre longuement sur mes souvenirs, mais sache Chaussettes, que pour faire concis, je te garde une place toute particulière dans mon coeur...

Chapeau, mon vénérable Chaussettes, et une pieuse pensée pour Belle, ta maman, Harley, ton papa, Fraggle et certainement aussi Lypsie, tes frangines. Tu seras toujours unique à mes yeux !

Caroline,

le 1er septembre 2010

Comments

[danielle]

dans mon coeur aussi Chaussette tu as ta place ainsi que sans mon album photo où, les jours de mélancolie j'aime à me plonger et à me rappeler ta présence parmi nous. Bisous et un p'tit clin
d'oeil à Carioline.

[Martine]

Comme on peut les aimer nos quatre pattes... même par-delà la mort, je t'embrasse Caroline.