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Première petite virée à la plage…

par Carioline

publié dans Aïoli l'Intrépide

Coucou les amis…
Après le passage éclair dans le Laonnois, Carioline nous a rembarqué dans le fourgon de location, et direction le Nord. Ce matin, elle avait appelé Sandrine, la maîtresse de mon tit frère Alf, qui lui avait dit que sa petite famille irait faire un tit tour à la plage. Après un instant d’hésitation, Carioline s’est laissée tenter (moi, j’ai jamais vu la mer, d’abord !) et a dit à Sandrine qu’elle essayerait d’être là pour les accompagner. Une fois le sandwich avalé, la route n’a pas été trop longue, et Maîcresse est arrivée à l’heure sur Lille (d’ailleurs, elle a remarqué que c’était franchement plus facile de trouver la maison du frangin en venant de l’Aisne que de Tourcoing, si, si ! Même pas perdue, cette fois !). Nous étions prêts à suivre Sandrine et sa famille pour la mer…
Aaaah, les joies de l’autoroute Armentières, Dunkerque… Sa séance de tape-cul, même si le fourgon est doté d’un siège « amortisseur »… L’avait oublié ce charme-là, la Caro. Bon, nous, à l’arrière, on devait pas être super non plus, à part ceux qui étaient parvenu à s’allouer une place sur le matelas en mousse que Maîcresse avait embarqué à l’intention de Papa Chaussettes. Pas facile de nous surveiller, toujours pas de vitre entre la cabine et la caisse du fourgon… M’enfin, bon an, mal an, on a fini par arriver à Malo-les-Bains, là où la tata de Carioline a un magasin, il lui semble, m’enfin, vu le peu de temps dont elle dispose, elle allait pas faire non plus tout le tour de la famille… D’autant que personne ne répond sur le portable de son pôpa et sa môman, donc, elle pourrait pas avoir le numéro de sa tante, d’abord !
Chaussettes assied ses prérogations de dominant sur Alf...
Sandrine et compagnie sont garé un peu plus loin, mais pour Carioline, fallait une place large pour garer son engin. Pas question de faire un créneau avec son mammouth ! Mais elle s’est trouvé une place sympa sur un petit parking, et nous pouvons enfin descendre ! Ainsi, c’est ça, la mer… Ch’sais pas si vous êtes déjà allés sur les plages du Nord de la France et de la Belgique, moi, c’est la première fois… Maîcresse pense que bizarrement, il y a toujours du monde sur les plages, moins en hiver qu’en été, mais ça semble toujours vivant. Alors que quand elle s’est retrouvée sur les plages de la méditerranée, hors saison, ça lui a semblé lugubre. Rien de tel sur « ses » plages à elle, même si elle a plutôt fréquenté celle de Zuydcoote, Bray-Dunes et la Panne, que celles de Malo. Qui a dit que le Nord, c’était mort ? ? ?

Le front de mer à Malo-les-Bains
En ce week-end d’octobre, nous avons de la chance, il fait beau, même si il y a un peu de vent (on est à la mer, quoi). Dans l’eau, quelques courageux jouent avec les vagues et le vent, sur leur… kite surf, c’est comme ça qu’on dit ? Et sur la plage, il y a quelques fanas de cerfs-volants. Sur le front de mer, il y a des passants, et des gens qui savourent boissons, gaufres et compagnie aux terrasses des cafés, un poil emmitouflés tout de même. Mais tous cela semble vivant.
Papa, attends-moi !
Une fois sur la plage, Sandrine lâche Alf. Maîcresse me libère à mon tour, et décide de ne nous lâcher que tour à tour, car elle a un peu peur de l’effet de meute, d’autant que nous ne sommes pas les seuls chiens sur la plage. Et il y a des enfants que nous pourrions renverser en jouant. En plus, elle a été un peu refroidie par notre escapade de septembre, donc, elle joue la sécurité, elle nous a mis nos licols, sait-on jamais. Bon, Papa Chaussettes a le droit aussi à la liberté, en même temps que moi, finalement… Mais Carioline ne lâchera pas ses trois jeunots en même temps qu’Alf, c’est fûr !

Mais dis donc, Alf, tu vas laisser ta soeur tranquille ?
En tout cas, il y a une autre chose qui est sûre, c’est que mon frangin s’intéresse grandement à mes fesses, dis donc, vicieux… Il faut dire que Maîcresse soupçonne l’arrivée de mes ragnagnas, à moins qu’elles ne soient déjà passées, ni vues, ni connues ! ! ! Bref, dans la semaine, déjà, Virgule semblait me renifler les fesses de temps à autres, sans que cela ne me fasse ni chaud, ni froid, Papa Chaussettes se montrait un tantinet intéressé lui aussi, mais toujours sans plus, et voilà qu’Alf semblait porté une attention toute particulière à mon anatomie… Diable, à surveiller tout ça ! Ceci dit, je ne semble guère motivée pour la chose pour le moment…
Maîcresse, l'eau de la mer, elle est mouillée !
Pour l’heure, j’ai plus envie de patouiller dans l’eau. Bon, je n’ai pas pensé à aller me jeter dans les vagues, moi qui adore me baigner en étang, mais je n’ai montré aucun signe d’inquiétude à leur encontre, pour cette toute première approche. Non, je batifolais gaîment mais n’ai pas fait mine d’aller plus haut que le haut de mes pattes, à l’instar de mon pôpa. Ceci dit, aucun des Terre-Neuve de Pacotille n’est allé se baigner non plus, hein ! Bon, je crois tout de même que je suis allée le plus loin de nous quatre, voire de nous cinq, avec Alf. D’ailleurs, avec mon frangin, on a fait des parties de bagarres, de courses.
Non mais, les jeun's ça suffit !
Y’a même un moment, moi, j’aurais bien mis en pratique mes leçons de sauvetage… On se baladait avec Alf, tranquilles. Pis, j’ai aperçu quelqu’un dans les vagues (juste sur le bord, hi hi hi !). L’avais l’air en mauvaise posture… Ca se débattait avec une espèce de guidon, et il y avait une grande voile posée sur la plage, qui battait au vent. Moi, j’étais intriguée, et je me suis rapprochée gaîment de la madame ou du monsieur. Mais bizarrement, la personne a été quelque peu dépitée de me voir débarquer, flanquée du frangin, et j’ai à peine eu le temps de la léchouiller, qu’elle repartait prestement sur les flots… Sandrine reste persuadée que cette personne était plutôt sur le point de sortir de l’eau et que quand elle nous a vue, elle a préféré reprendre la mer, snarf, snarf, snarf ! Et c’est vrai que c’est certainement ça qui s’est passé ! ! !
Salut, Tonton, tu te souviens de moi ?
Après ces quelques moments de liberté, Carioline m’a rattachée et a libéré Virgule. Un peu « inquiète » tout de même, car le Virgule, en ce moment, il fait parfois le kéké avec les autres mâles. Et là, effectivement, il s’est un peu vengé de la domination féminine qu’on lui impose, Maman et moi, et il a tout de suite cherché à s’imposer à ce jeune effronté d’Alf. Et que je te dresse ma queue, et que je te mets ma patte sur ton épaule. Bon, Alf n’était pas forcément d’accord, mais bon an, mal an, Virgule a fini par avoir le dessus, pour l’une des premières fois de sa vie… Car chez nous, y’a pas à dire, c’est lui le bon dernier de la meute, même s’il se rebiffe parfois contre Chaussettes-le-Vénérable… Mais les deux garçons ont plutôt joué que de se bagarrer. Ouf, c’est déjà ça…
Ben, il est passé où, Alf ? 'déclare forfait ?
Puis, ça a été au tour de Maman d’être détachée, mais elle a du garder sa muselière, car comme il y avait d’autres chiens inconnus sur la plage, Maîcresse n’a pas voulu courir de risque. Alf a essayé de monter sa mère, qui lui a vite fait comprendre, même muselée, que ce n’était pas ainsi qu’on causait à une dame, non mais ! Comment ça, il faut déjà partir ?
Maman est allée elle aussi se trempouiller les pattes dans les vagues, a couru de ci, de là, puis, ça a bientôt été l’heure de repartir, car Maîcresse espérait voir un peu ses parents avant de partir en concert sur Roubaix (son groupe fétiche, les Ogres de Barback, y jouait ce dimanche soir). Direction la voiture donc, non sans avoir fait une halte pour manger une tite gaufre (que Carioline n’a même pas payé, va falloir qu’elle songe à rembourser Sandrine ! ! !). Et hop, nous voilà rechargés à l’arrière du camion…
C'est quand qu'elles arrivent, nos glaces ?
Maîtresse Sandrine, t'es où ?
Au final, les parents de Carioline ne seront pas là à son arrivée sur Neuville. Et elle ne pourra pas prendre une de leurs voitures pour aller sur Roubaix. Nous passerons donc la soirée dans le fourgon, sur la place de l’Hôtel de ville, pendant que Carioline manquera de se faire n’écraser, bousculer, étouffer dans la foule des fans des Ogres tant admirés… Mais il paraît qu’elle n’a rien regretté ! Trop géniaux, les Ogres de Barback, d’abord ! Sont trop forts, ces quatre frangins-frangines. S’ils passent par chez vous, ne manquez pas d’aller les voir ! A eux quatre, ils touchent un max d’instruments (accordéons, violon, violoncelle, contrebasse, guitares, scie musicale, trombone, trompette, flûte traversière, clarinette…) et leurs paroles savent être engagées. Que du bonheur ! ! ! Z’ont un site : http://lesogres.free.fr/main.htm , allez-y jeter un coup d’œil !
Bon, allez, à plus !
Aïoli,
le 16 octobre
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R
mais c mal ville , quel dommage  nous eetions pas loin ce dimanche là <br /> encors rate<br />  
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C
Voui, je sais bien que j'étais pas loin de chez toi...<br /> Mais de toute façon, je n'avais plus ton numéro de tél. sur mon portable... J'en ai changé dernièrement et je n'ai plus moyen de récupérer les coordonnées restées dans la mémoire de mon ancien portable...