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Un p’tit tour chez le véto…

par Carioline

publié dans Chaussettes le Vénérable

Un p’tit tour chez le véto…

Depuis quelques jours, j’avais un œil qui coulait, avec la paupière interne un peu rouge. Maîcresse m’avait mis un peu de sérum physiologique pour me rincer l’œil. Pas de collyre traitant tant qu’elle ne savait pas ce que j’avais. Mais comme cela ne passait pas, Carioline a préféré appeler le vétérinaire, qui lui a donné rendez-vous en fin d’après-midi.

Après le boulot, ma Bipède passe me prendre à la maison. Elle m’enfile le harnais Doonerak’s de Virgule pour m’aider à monter en voiture au cas où. Bien vu, même si je ne m’en sort pas trop mal pour me hisser dans le coffre. Et après avoir du rebrousser chemin à cause de travaux sur les routes, nous voici enfin sur le parking du véto.

Ce sera une autre histoire de me faire descendre de ma niche à roulettes… Suis bien là, moi, d’abord ! M’enfin, Maîcresse avait prévu le coup, et elle a sorti de " sa poche " un peu de gras de canard de son pâté de midi. Après m’avoir fait bisquer un peu, j’ai fini par réussir à me lever, et Carioline m’a aidé à descendre. Bon, si elle ne m’avait pas retenu, j’aurais sauté tout seul…

Mais une fois à terre, v’là-t-y pas que je prends la poudre d’escampette pour aller faire un tit pissou… Pas du tout du côté de la porte du cabinet vétérinaire, bien entendu ! Qu’est-ce que tu dis, Maîcresse, faut pas que je me fatigue de trop ? Ben, c’est raté ! Me voilà en train de déambuler gentiment et scabreusement sur le parking. Mais pas question de me diriger vers la fameuse porte !

Bon an, mal an, Carioline parvient à me diriger vers le cabinet. Mais à l’approche du lieu, je commence à haleter de plus belle… Maîcresse jurerait que c’est le stress. Une fois dans le hall, je fais un blocage. Non, je n’avance plus, et toc ! L’assistante du vétérinaire devra me " pousser " un peu, pendant que Maîcresse me " tirera " de son côté. C’est sous bonne escorte que j’entre enfin dans la salle d’examen…

Le vétérinaire sait que je suis là pour mon œil qui coule, mais comme il m’a reconnu, il veut vérifier l’état de mon cœur, qu’il sait bien bancal depuis au moins le mois de janvier. Il avoue être même étonné de me voir de retour. Mais je suis là, toujours essoufflé en sa présence, mais heureux de vivre.

Le monsieur sort son stéthoscope, et bien entendu, mon vieux cœur ne s’est pas réparé par magie. Mon souffle au cœur couvrirait le " deuxième bruit ". On n’entend plus qu’un seul bruit et mon cœur bat irrégulièrement. Le vétérinaire est franchement dubitatif et pessimiste pour ma survie. Il rappelle une nouvelle fois à Maîcresse que mon cœur peut s’arrêter de battre à tous moments. Bon, ça fait trois ans qu’il lui répète. Carioline en est consciente, mais elle me souffle régulièrement de profiter encore un bon moment de ma Vie…

Puis, non sans avoir marmonné encore une fois qu’il était plus pré-occupé pour mon cœur que pour mon œil qui coule, il me met un produit fluorescent pour vérifier qu’il n’y a pas de lésion de la cornée. Après quelques instants, petite vérification : pas de lésion. Mais il est indéniable que la cataracte a gagné mon œil gauche. Ce n’est que depuis relativement peu de temps, en fait, que mes yeux bleuissent autant ! Avec une lumière, il confirme son impression : je ne vois plus de l’œil gauche, mais le droit, celui qui coule, réagit encore.

Maîcresse reparle de mon otite, qu’elle ne peut pas soigner car dès qu’elle fait mine de me nettoyer les oreilles, mon cœur s’emballe. Une nouvelle fois, le véto lui dit de ne pas insister, si ça me fatigue de trop. Elle parle au véto des gouttes Polydexa préconisées par Tonton Fred. Il regarde dans son Vidal pour voir ce qu’elles contiennent, mais selon lui, il vaudrait mieux avoir aussi un anti-fongique. Donc, il me prescrit des gouttes Orydermyl, plus adéquates à ses yeux. Mais à ne m’instiller que deux ou trois fois par semaine seulement, pour ne pas me fatiguer. Pendant trois semaines.

Ma Bipède oubliera de parler de mes petits problèmes de gencives (j’en ai une qui gonfle sur le devant) mais le véto essaye de trouver une solution pour soutenir mon cœur. Il me refile quatre plaquettes de Fortekor 20 (ça tombe bien, on allait bientôt manquer de Cibacène à la maison !) et une boîte d’Isonergine. Une quarantaine de jours de traitement pour les premiers, une petite dizaine pour les deuxièmes… On verra bien ce que ça donne.

Carioline règle la consultation, pis il faut que je me décide à me relever. Mais non, je suis bien, ici, moi ! Hop, une nouvelle friandise et je daigne me lever. Je sors par une porte dérobée, et m’esquive une nouvelle fois à l’opposé de la voiture. Et une fois à la maison, Carioline mettra un bon bout de temps pour me décider à sortir de la voiture !

Chaussettes, le 21 octobre 08

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P
Merci pour la petite visite, hein? Je vois que j'en ai des choses à lire ici! Et à première vue, les apéros au travail à l'eau se ressemblent partout...Promis, demain, je reviens lire dès le début!Grosses lèches,Palou
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C
<br /> De rien, dommage que je sois si loin de la Belgique maintenant, car je serais bien venue voir le beau Palou en chair et en os (bon, ses coupines aussi, mais je<br /> préfère tout de même les  noirs et blancs !)...<br /> <br /> Quant à lire dès le début, sur ce blog, on commence nos aventures quasi à notre arrivée en Bourgogne... <br /> <br /> Le tout début des aventures des Pacotilles sur le net, c'est plutôt ici :<br /> Chaussettes et cie avec la naissnace quasi en direct d'Aïoli et sa fratrie, ses débuts à<br /> l'école du chiot, puis chez les grands au club de Laon, et tout, et tout !<br /> <br /> Mais bon, je fais moins dans la synthèse, hi hi hi !<br /> <br /> Sur le premier blog ou sur celui-ci, bonne lecture, on se croisera certainement encore sur le blog de Palou !<br /> <br /> <br />